Les étourdissements et la rééducation vestibulaire

Le contrôle de l'équilibre consiste en 3 composantes : la vision, la proprioception et l'appareil vestibulaire de l'oreille. Toutes les trois fonctionnent de façon coopérative pour nous orienter dans notre environnement physique. Quand un problème survient à l'un de ces éléments, ça produit des troubles d'équilibre, y compris des étourdissements et des vertiges. 

L'étourdissement signifie une sensation de ne pas être stable dans l'espace. Le vertige est le phénomène où on a l'impression que son environnement se tourne autour de soi. 

Le diagnostic vestibulaire le plus commun que les physiothérapeutes traitent est le VPPB (vertige positionnel paroxysmal bénin). Il y a des tout petits cristaux dans l'appareil vestibulaire de l'oreille interne (consistant en trois canaux semicirculaires) qui sont fixés sur des cils, ce qui aident à transmettre au cerveau les informations sur la position de la tête. Dans le VPPB, les cristaux sont déplacés, ce qui mêle les signaux provenant de l'appareil vestibulaire et ensuite provoque des vertiges. Pour ce régler, le physiothérapeute prescrit des manoeuvres spécifiques afin de faire sortir les cristaux déplacés du canal touché. 

L'étourdissement figure aussi dans la liste des symptômes de la commotion cérébrale que la physiothérapie peut traiter. À cause du traumatisme entraînant une commotion cérébrale, la coordination de divers processus cérébraux est affectée tels que les réflexes oculomoteurs, c'est-à-dire les mouvements automatiques des yeux en fonction des mouvements de la tête. Ce résultat peut occasionner des étourdissements. En physiothérapie, le patient fait des exercices progressifs qui peaufinent la coordination entre les mouvements des yeux et ceux de la tête et du corps. 

L'étourdissement cervicogénique est un autre type d'étourdissement qui est causé par des tensions musculaires et la raideur vertébrale du cou (la colonne cervicale). Les muscles et les ligaments particulièrement ceux du cou ont des propriocepteurs, les nerfs spécialisés dans l'orientation du segment contrôlé par les muscles et les ligaments. Quand il y a beaucoup de tension et raideur au cou, les signaux provenant des propriocepteurs deviennent mêlés, ce qui peut provoquer des étourdissements. Au moyen de techniques manuelles et de certains exercices, la physiothérapie aide à résoudre ce problème. 

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Douleurs persistantes aux membres supérieur et inférieur

J'ai traité plusieurs patients souffrant de douleurs persistantes aux membres supérieur et inférieur. Malgré des examens d'imagerie qui n'ont décelé aucune lésion à la partie douloureuse et malgré d'autres traitements que ces patients avaient faits, ils continuaient à avoir des symptômes. Dans la plupart de ces cas, la principale cause de la problématique se trouve en amont ou en aval. Par exemple, des douleurs au coude peuvent se provoquer par un problème biomécanique au poignet ou provenir du cou en raison de liaisons nerveuses. Dans la même logique, la raideur de la hanche ou la cheville ou bien une irritation nerveuse provenant de la colonne lombaire peuvent engendrer une douleur au genou. Par le biais d'une évaluation détaillée, nous obtiendrons un plan de traitement qui consistera à la thérapie manuelle et des exercices spécifiques. Pour plus d'informations ou pour prendre rendez-vous avec moi, veuillez me laisser un message au 514-934-2334 poste 509.

Maux de tête

Il y a certains types de maux de tête qui peuvent se traiter par la physiothérapie. La raideur articulaire au cou et des tensions au haut du dos et aux muscles sous-occipitaux, ce qui sont situés à l’arrière du cou et en dessous du crâne, peuvent occasionner des maux de tête. La thérapie manuelle (des mobilisations articulaires) et des exercices spécifiques font partie du traitement. Si vous éprouvez toutefois des maux de tête intenses et acharnés, il est fortement recommandé de consulter un médecin.

La respiration diaphragmatique

La respiration diaphragmatique implique la contraction adéquate du diaphragme lors de l'inspiration. Beaucoup de personnes ont tendance à surutiliser les muscles du cou en respirant, ce qui peut engendrer des effets négatifs :

 - des douleurs au cou et au haut du dos à cause de tensions musculaires et raideurs vertébrales et costales
- un apport d'oxygène aux poumons réduit à cause d'un travail inefficace du diaphragme, ce qui sert de pompe pour ceux-ci
- des douleurs au bas du dos et aux bassins en raison d'une diminution de la contraction diaphragmatique, ce qui peut entraîner un manque de stabilisation musculaire au dos et dans la région pelvienne

Une méthode de pratiquer la respiration diaphragmatique :

- placer les mains sur le ventre
- inspirer profondément par le nez de façon graduelle pendant qu'on met une pression légère sur le ventre avec les mains afin de stimuler la contraction du diaphragme
- expirer par la bouche de façon graduelle

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3924606/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4183256/

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez me joindre au 514-934-2334 poste 509.

La région thoracique : une zone moins explorée

Quand on parle des douleurs au dos, on voit surtout des problèmes au haut et au bas du dos. Quoiqu'on n'entend pas souvent parler de douleurs dans la région thoracique (le milieu du dos), c'est cependant un endroit qui joue un rôle important dans des troubles aux autres parties de la colonne et même pour les bras.

La colonne est effectivement une chaîne et donc des problématiques au cou et au bas du dos peuvent provenir de la colonne dorsale. Un manque de mobilité assez important ou un défaut biomécanique dans la région thoracique peut contribuer à des douleurs et tensions dans le cou, la région lombopelvienne (le bas de la colonne et les bassins), les épaules et les bras. Le lien entre la colonne dorsale et le bras s'explique par le fait que des mouvements du dernier activent les vertèbres et les muscles thoraciques. Par conséquent, le traitement du cou, du bas du dos, de l'épaule et du bras peut impliquer la zone thoracique.